Mallorie Ashton-Lomax
Etudiante en Droit
J’écris depuis quelques années, principalement quelques poèmes et des nouvelles. En ce moment, je me concentre plus sur la rédaction de type journalistique, des essays sur des sujets variés qui vont de l’art et de la culture à des sujets sociétaux divers.
Il te prendra la main
Comme ça, d’un coup
Et à ce moment précis, après tout
Tu comprendras son dessein
Sabrons le champagne
Et la tête de tous ceux
Qui ne marchent pas sur des œufs
Et qui feraient mieux d’oublier leur hargne
Barbares ceux qui disent la vérité
Eloignez les enfants
Personne ne voudrait être au courant
Mais tous le sont, et préfèrent masquer
Sous le maquillage et les costumes
Cette Ô douce amertume
Qui les fera pleurer hiver comme été
Mais juste pas à cette soirée
Scaphandre
Tout commence toujours par un verre
Qui innocemment t’arrache à la réalité
Et t’emmènes là où tu ne seras plus limité
Par les promesses les plus sincères
Juré tu avais de ne jamais dévoiler
Au grand jour tous ces petits secrets
Cette parole tu l’avais donnée
Et maintenant elle sonne comme un décret
Elle te chantonne, puis te hurle de t’arrêter
Ce n’est pas trop tard pour ne rien mentionner
Ni les amours secrets, ni les secrets d’amoureux
Ces confidences ne feront-elles pas des joyeux ?
De toutes les manières, au point où tu viens d’arriver
Le meurtre de ta grand-mère tu pourrais confesser
Parle plutôt de ce qui est vrai
C’est ce qu’ils attendent ici, des faits
Mais là où loin de tout être
Tu aurais préféré… être
Au cœur de ce mensonge vérité, tout juste prononcé
Tu te retrouves ici plongé
Piégé jusqu’à la prochaine soirée
L’inscription est très large et provient de ce que j’ai lu, probablement beaucoup de Françoise Sagan, Barjavel pour ce qui est de la littérature française et Fitzgerald et Salinger pour ce qui est de la littérature anglo-saxone. Je ne recher pas de style particulier et écris sans me donner de forme précise ou de contraintes linguistiques ou stylistiques.
Tu trembles, marches, trébuches, mais jamais ne tombes
Chaque pas, minime soit-il, un colossal effort
Le seul repos, tu l’auras sur ta tombe
Où à cette heure infinie, dors !
Là encore, ce repit d’une nuit, tu devrais le trouver
Alors qu’écartelée
Entre joli débats moraux et horribles pensées
A ton fil te font retourner
De funambule à somnabule
Et sauter de l’un à l’autre
Le matin vient
Et la perche te revient
Le repos c’est finit
Modernité
C’est une ère crétine
Où jouer avec la fumée de sa clope
Est plus captivant que la fonction d’un téléscope
Où la jeunesse par des stéréotypes
Se fait rattraper, écraser, tabasser
Assaillie par ce papier glacé
Qui te crient de te choisir un type
Friqué, branché, allumé ou paumé
Fumeur, frimeur, branleur, et les rêveurs ?
Faites vous à l’idée
Le Peace and Love, il se meurt
Alors que la violence est arrivée
Il est de leur montrer
Jeunesse dorée, jeunesse bousillée
Que tu as bien plus à prouver